Ouf de toi



J’ai la niaque, je suis tellement ouf de toi
Déjà tu me manques alors ne m’oublies-pas
On s’est confié à se parler en privé sur la toile
A regarder la lune et le ciel plein d’étoiles

On dit que ces choses là c’est pas du réel
Que c’est du bluff car c’est du virtuel.
Mais on parle de sentiments, bordel
Alors dis-moi pourquoi je me meurs sans elle ?

On était petits comme des nains de jardin,
On est désormais des géants des le matin.
Un bonjour, un sourire, des blagues débiles
Ça brille dans les yeux, c’est la vie qui défile.

Alors si tu veux briser ce carcan qui t’enchaîne
Si tu veux du merveilleux ne ménage pas ta peine.
N’oublie jamais que peu importe la rhétorique
Les sentiments c’est pas de l’arithmétique.

C’est bizarre ces moments où tout dérape
Certains écrivent la vie, d’autres font du rap
Mais nous deux c’est mieux que la varappe
C’est le temps qui nous fuit, la vie nous échappe

La liberté dans ce monde glauque et surfait
C’est de pouvoir dans l’immobile bouger
Il n’est pas question de rapports non protégés
On parle ici de l’âme, de flammes innées

Car ce qui naît n’est pas ce qui n’est
Et notre amour s’est démultiplié,
Au point que même si c’est borderline
Nous deux c’est d’éternels châteaux en Espagne

Laplume Y. © 2018.12.14

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