Il me fait si mal de ne plus vous entendre


*******

Il me fait si mal de ne plus vous entendre,
Vous qui êtes si prés que votre souffle je sens
Comme quelqu’un qui se retient et pourtant,
Vous savez combien envers vous je suis tendre.

Quel est donc ce deal passé, cette imposture
Qui vous fait trahir, en vos propres voilures
Cette promesse, la brûlante déchirure
Qu’on ressent on exequatur…

Si j’ai quelque doute sur la sentence
Qui vous rend si abrupte et déterminée,
Je crois bien que hélas force est de croire
Qui vous y soyez forcée par devoir.

Pourtant, combien en toute velléité,  semblent futiles
Les argumentaires pour ce surprenant codicille :
Annoncer la rupture pour apaiser la haine
Ne fera qu’accentuer la douleur en portée de vos chaines.

Si la bonne fortune pouvait vous ramener à la raison,
Que votre cœur en débord d’émotions se ravise
D’obéir à d’injustes,  obscures et fausses oraisons,
Sachez qu’à tirer à l’arc on blesse qui l’on vise.

En épitaphe, sur ma tombe vous ne trouverez rien,
Je ne suis pas certain que vous me puissiez distinguer
Quand dans la fosse aux indigents, les restes miens
Seront à coup sûr brûlés et les cendres éparpillés.

Soyez assurée que mon âme sera toujours là, tout prés ;
Et que, dans vos chagrins et vos soirs de douleur
Je vous porterai réconfort et chaleur, en miettes de bonheur
Qu’alors, je l’espère, vous saurez et que mon nom vous susurriez.

02.12.2019 © Laplume Y.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Par la fenêtre

Une pluie fine perlait à la fenêtre Il rêvassait, il se surprit à parler haut Comme si elle était là, prés de lui Comme s...